⦁ Y a-t-il des conflits, des niveaux importants d’hostilité entre les groupes ou des modèles de discrimination dans le contexte du projet qui pourraient jouer un rôle dans le processus de participation que vous aimeriez mettre en œuvre ?
⦁ Quel est le bilan de la participation dans le contexte ? Qu’est-ce qui est associé aux processus participatifs ?
⦁ Des conditions sont-elles réunies pour que les participants puissent exprimer librement leurs opinions ?
⦁ La participation au processus pourrait-elle augmenter le risque de violence ou de discrimination pour l’un ou l’autre des participants ?
⦁ Le processus participatif renforce-t-il le pouvoir des activistes sociaux, environnementaux, des droits de l’homme, du genre, politiques, etc., touchant aux structures de pouvoir existantes et met-il donc en danger ces participants ?
⦁ Les acteurs de la société civile qui représentent la population sont-ils reconnus comme tels ?
⦁ Quels types de données produites au cours du processus de participation pourraient être considérées comme sensibles ou pourraient être utilisées à mauvais escient ?
⦁ Est-ce que tous les participants envisagés ont accès aux outils et plateformes numériques appliqués et qu’ils sont familiers et instruits avec eux ?
⦁ Les outils ou plateformes numériques utilisés peuvent-ils être utilisés avec de mauvaises intentions (par exemple, le harcèlement en ligne ?)
⦁ Les femmes, les filles et les personnes LGBTQI+ sont-elles suffisamment représentées dans l’activité de participation en fonction du contexte ?
⦁ L’activité de participation pourrait-elle contribuer involontairement à des risques spécifiques au sexe ?
⦁ Les femmes, les filles ou les personnes LGBTQI+ pourraient-elles être affectées négativement par la méthode de participation choisie ?
⦁ La méthode choisie facilite-t-elle le dialogue d’égal à égal et la participation et l’expression d’opinions ?
⦁ Dans quelle mesure la facilitation du processus est-elle expérimentée et sensible dans l’idéal pour entraver mais aussi gérer l’escalade des conflits et les traumatismes potentiels des participants en raison de sujets sensibles ?
⦁ La méthodologie choisie peut-elle décourager les individus/groupes concernés de participer ?
⦁ Un acteur ou un groupe pourrait-il chercher à détourner ou à instrumentaliser le processus de participation ou ses résultats pour aggraver le conflit, gagner en légitimité ou justifier des schémas de discrimination existants ?
⦁ L’activité de participation pourrait-elle être affectée par la corruption ou l’utilisation abusive à des fins propres à un groupe ?
⦁ Est-ce que l’activité de participation ou le résultat de l’activité pourrait involontairement augmenter les tendances à adopter des positions radicales/mobiliser les gens contre certains groupes sociaux ?
⦁ Existe-t-il des incitatifs à la participation qui ne s’adressent qu’à un seul groupe (p. ex., le paiement des frais de déplacement) ?
⦁ Quels peuvent être les impacts négatifs non intentionnels sur le climat et l’environnement liés au choix du cadre, de l’emplacement, de l’utilisation des terres ou des ressources, des déplacements requis ou de toute activité spécifique liée à l’action ?
⦁ Quels peuvent être les impacts négatifs non intentionnels sur la sécurité du processus participatif par le choix du lieu, du lieu, du déplacement requis ou de toute application numérique ?
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Pour plus d’informations, n’hésitez pas à nous contacter : claudia.heinze@giz.de